1. |
Intro
02:53
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2. |
Funambule
04:48
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Une question reste encore
Si l’été vient
Reviendra-t-il encore
Aujourd’hui ou demain?
Qui veut ne peut y croire
Sans faire ses leçons
Manquer, se décevoir
Apprendre la leçon
On ne peut tenir
Debout sur un fil
Sans l’ombre d’un soupir
Rouge, Orange et bonnet
Foulard au cou
Nier qu’ici il fait froid
Ce serait se nier soi
Armé d’hiver passé
Sans être assuré
Les chemins déblayés
Sont de nouveau bordés
On ne peut tenir
Debout sur un fil
Sans l’ombre d’un soupir
Malgré tout ce qu’on peut voir
Les saisons passent il faut croire
Funambule et fébril
En ce beau mois d’avril
On ne peut tenir
Debout sur un fil
Sans l’ombre d’un soupir
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3. |
Gamin
03:51
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Rythme constant, irrégulier
Une fenêtre à ouvert de moitié
D’une créativité qui semble infini
La pluie nous offre son récit
Où est passé le temps
Où j’étais gamin
À m’émerveiller devant
C’qui ne nous fait plus rien
Où est allé ce temps
Où rien enviait demain
Où chaque jour rien est banal
Vague forme, forme ronde
Navigue au-dessus des ombres
Caméléon de conception
Cumulus prend forme selon
Prétextant la maladresse
Se pose en toute finesse
Grand acteur le papillon
Pourrions-nous en tirer leçon
Où est passé le temps
Où j’étais gamin
À m’émerveiller devant
C’qui ne nous fait plus rien
Où est allé ce temps
Où rien enviait demain
Où chaque jour rien est banal
Entre nous on sait bien
Le comment et pourquoi on perd la main
Le temps file, sans rien dire
Reste à voir si nous pourrons se souvenir
Du vrai désir de grandir
Où est passé le temps
Où j’étais gamin
À m’émerveiller devant
C’qui ne nous fait plus rien
Où est allé ce temps
Où rien enviait demain
Où chaque jour rien est banal
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4. |
Désert
03:48
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En plein coeur d’un désert
Dépourvue sans repère
Étouffé par le vent
Éblouie un instant
où aller quand tempête fait rage
Leurrer de mirage
Ambivalence sans hésiter
Voyager s’est décider
Sans connaissance de trajectoire
Du nouveau sans avoirs
Si, s’il n’en revenait rien
Si c’était en vain pourrais-je croire demain
Puis, que le vent l’emporte
Je n’aurai rien de la sorte
Il est temps d’ouvrir la porte
En plein coeur d’un désert
Dépourvue sans repère
Étouffé par le vent
Éblouie un instant
où aller quand tempête fait rage
Leurrer de mirage
Arbitraire sont mes manières
Mieux vaut attendre que faire
Le confort d’un voyage
Sans le transport de bagage
Si, croire en ces âneries
Ne m’auras permis que d’obtenir sursis
J’y, vois là la confiance
En ce qu’est la science d’une grande patience
Mais, attendre à jamais,
Que tout soit bien parfait sans rien qui déplait
C’est d’ordre de l’inconscience
Perdre tout chance devant cette nouvelle chance
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5. |
Plongeur
04:12
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C’est rien dire, que le bien est bien
C’est mal de dire, qu’on ne croire en rien
Je m’plains, de m’faire la morale
Brutal, Atterrir peut faire mal
Gravir, je ne peux m’assoir
Revenir, Il fait déjà noir
La gloire, moyen d’en finir
Devoir, en un sens asservir
Ouuuu ouuuuu
Rien ne sert à comprendre
Ce qui me fait attendre
J’ai cette peur de plonger
De n’pas savoir nager
Rien ne sert à comprendre
Ce qui me fait attendre
J’ai cette peur de m’noyer
Peur de n’pas remonter
Je rêve à ne plus finir
Atteindre, mes plus grands désirs
Léger, au plus haut sommet
Sentir, l'ascension, l’air frais
Piègé, avoir à choisir
Fermé, impossible de m’enfuire
Misère, sans issue je ronge
Contraint, déchirer je plonge
Ouuuu ouuuuu
R
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6. |
Prisonnier
05:20
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Je voudrais être comme le vent
Je voudrais être comme la mer
Un sentiment de confinement
Claustrophobe que puis-je faire
J’envie la feuille légère au vent
Et non la proue contre la mer
L’horizon m’apaise si souvent
Je m’imagine sans frontière
Prisonnier de mes propres bleus
Comme seule fenêtre mes propres yeux
Prisonnier de ce corps trop vieux
De haut en bas du sud au nord
Les grand espaces je les adores
De gauche à droite de l’ouest en est
Que ma demeure soit cette ivresse
Est-ce que la mort libère nos êtres
Volé au gré du vent tout simplement
Être partout, où l’on souhaite être
Se laisser flotter simplement
Prisonnier de mes propres bleus
Comme seule fenêtre mes propres yeux
Prisonnier de ce corps trop vieux
Si l’on dit que le temps passe rapidement
À contre courant je suis sans mouvement
Si l’on dit, «Plus tard, quand j’aurai le temps»
J’aurais dû faire il y a de cela longtemps
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Samuël Jean Quebec City, Québec
La contemplation, la douceur et l’intensité se mélange en cet artiste pour offrir de la musique à la fois nouvelle et enveloppante
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